Le Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ), à travers la Grappe de l’audiovisuel, a tenu le 28 octobre, à l’Espace Rodier, la troisième édition du Grand chantier de l’audiovisuel. L’événement a réuni près de 70 participants provenant de l’ensemble de l’écosystème audiovisuel québécois, incluant des studios, des créateurs, des producteurs, des techniciens, des établissements de formation, des associations professionnelles, des partenaires institutionnels et des entreprises de services.
Cette édition s’inscrivait dans la continuité des travaux menés lors des éditions précédentes, tout en tenant compte de l’évolution du contexte d’affaires, marqué notamment par une concurrence accrue entre juridictions, des incertitudes entourant les politiques publiques et les incitatifs fiscaux, l’accélération des transformations technologiques — dont l’essor de la production virtuelle et de l’intelligence artificielle — ainsi que des défis persistants en matière d’attraction, de formation et de rétention de la main-d’œuvre. Dans ce contexte, la tenue d’un espace de réflexion structuré et concerté demeure essentielle pour soutenir la vitalité et la compétitivité de l’écosystème.
Les travaux de la journée se sont organisés autour de trois axes : Main-d’œuvre, formation et relève, Innovation et infrastructures, ainsi que Financement et politiques publiques. Ces axes reflètent les constats récurrents soulevés par l’industrie au cours de la dernière année, les avancées réalisées par la Grappe de l’audiovisuel, ainsi que les recommandations du Groupe de travail sur l’avenir de l’audiovisuel au Québec.
La démarche de travail, conçue et animée par La Piscine, reposait sur une méthode collaborative structurée visant à transformer les constats en pistes d’action. La séquence — Diagnostic, Cadrage, Génération, Partage et Priorisation — a permis d’identifier collectivement les enjeux, de formuler des énoncés de travail actionnables, puis de proposer des solutions concrètes, ancrées dans la réalité des organisations. Au total, une quarantaine de pistes d’action ont émergé des ateliers, témoignant de la richesse des perspectives et de l’engagement des participants à contribuer à un développement structurant et durable de l’écosystème.
« Le Grand chantier est un moment privilégié pour faire le point, écouter, comprendre et ajuster nos efforts. La force de notre écosystème repose sur sa capacité à travailler ensemble, à apprendre collectivement et à se projeter vers l’avenir. Cette journée fait émerger des leviers concrets pour la suite. »
— Stéphane Cardin, président-directeur général du Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ)
Les résultats de la journée feront l’objet d’une synthèse qui viendra appuyer la planification des travaux de la Grappe de l’audiovisuel dans les mois à venir. Ils contribueront à orienter les collaborations intersectorielles, à soutenir l’accompagnement des organisations et à éclairer les représentations du secteur auprès des différents paliers publics. L’objectif est de poursuivre un travail collectif et structuré visant à renforcer la compétitivité, la résilience et le rayonnement de l’écosystème audiovisuel québécois.
Le BCTQ tient à remercier la Banque Nationale du Canada, partenaire corporatif de l’événement, de même que Téléfilm Canada, présentateur du dîner. Le BCTQ souligne également l’apport du Fonds Bell, qui a soutenu les pauses et les moments d’échanges. Enfin, le BCTQ remercie chaleureusement AppEco, l’AQPM, le Fonds des médias du Canada, Synthèse, ainsi que l’équipe de La Piscine, pour leur rôle essentiel dans la facilitation des ateliers et l’accompagnement de la démarche collaborative.
Les travaux se poursuivront dans un esprit d’ouverture, de dialogue continu et de co-construction, en continuité avec la mission de la Grappe de l’audiovisuel : soutenir la collaboration, favoriser l’innovation et renforcer la capacité d’action de l’écosystème audiovisuel au Québec.
LE GRAND CHANTIER 2025 EN IMAGES































































































































































































































Crédit : Olivier Samson Arcand (Osa Images)